Dans une interview accordée à Ouest France, mercredi la Première ministre Elisabeth Borne a présenté le plan du gouvernement pour la petite enfance. Les détails.
A la veille de sa visite à Laval et Angers, pour évoquer les freins à l’emploi, comme la garde d’enfants, la Première ministre a dévoilé dans une interview accordée à Ouest-France le plan du gouvernement pour la petite enfance. Ces mesures visent à faciliter la garde des enfants et à améliorer leur sécurité dans les établissements qui les accueillent. Dans cette optique, le gouvernement prévoit la création de 100 000 places supplémentaires d’ici 2027 dans le cadre de la réforme de la "garantie d’accueil du jeune enfant", avec un engagement supplémentaire de "100 000 autres d’ici 2030". Elisabeth Borne a affirmé que ce financement est déjà intégré dans la trajectoire financière du gouvernement, alors que 458 000 places en crèche sont actuellement disponibles pour les jeunes enfants, détaille TF1.
Par ailleurs, des points d’accueil seront créés dans toutes les communes de plus de 10 000 habitants afin d’informer et d’orienter les parents vers des solutions de garde. De plus, 100 personnes seront recrutées dans les Caisses d’Allocations Familiales (CAF) pour soutenir les petites communes dans la mise en place de nouveaux établissements de garde. L’objectif du gouvernement est d’assurer une plus grande équité territoriale en implantant des crèches et des maisons d’assistantes maternelles là où il en manque. Elisabeth Borne souhaite également "simplifier les démarches pour les parents" et leur "donner le choix entre le mode de garde crèche et le mode de garde auprès d’une assistance maternelle". Parmi les mesures annoncées par la cheffe du gouvernement figure également la création d’un fonds d’innovation de 10 millions d’euros. Ce fonds servira à développer des modes de garde adaptés aux publics les plus en difficulté.
En ce qui concerne la prévention de la maltraitance dans le domaine de la petite enfance, Elisabeth Borne souhaite renforcer le système d’alerte et de suivi en cas de suspicion de maltraitance. Par ailleurs, "les agréments pour les crèches seront désormais limités à dix ans, avec un rendez-vous systématique à mi-parcours", a indiqué la locataire de Matignon.
Lire toute l’actualité sur la société en France