L’exécutif veut se focaliser sur la "transformation de la fonction publique". Dans cette perspective, le Premier ministre Edouard Philippe a dévoilé lundi une nouvelle série de mesures destinées à réformer l’Etat.
L’objectif de ces réformes est de pouvoir réaliser des économies tout en améliorant l’efficacité des services de l’État. Le chef du gouvernement Edouard Philippe a présenté ce lundi plusieurs dispositifs pour la "transformation de la fonction publique". Découvrez l’essentiel de cette seconde batterie de mesures.
Cette solution qui garantit l’emploi à vie coûte moins cher sur le long terme que les recrutements au statut. Gérald Darmanin avait annoncé dimanche dans Le Grand Rendez-Vous d’Europe 1 l’éventuelle large extension du recours aux contrats. Cette période pourrait s’étaler sur "5, 10 ou 15 ans, avec une rémunération au mérite".
Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé la création de cette agence de reconversion "au second semestre 2019" avec éventuellement des départs volontaires. Cette succursale servira notamment de passerelles entre le public et le privé, a souligné le ministre de l’Action et des Comptes publics.
Des syndics seront mis en place pour mieux gérer le parc immobilier de 100 millions de mètres carrés et dont le coût de l’entretien s’élève à 10 milliards d’euros par an. "On garderait notre patrimoine pour faire de la recette budgétaire pour l’État, grâce à des professionnels chargés de le valoriser", a expliqué Matignon.
Comme les salariés du privé, les agents de la fonction publique pourront percevoir une indemnisation jusqu’à 2 ans. Un "fonds d’accompagnement" de 50 millions d’euros serait alloué pour le financement de ce dispositif.
D’ici la fin du quinquennat, l’exécutif espère que 100% des démarches dans la fonction publique puissent se faire en ligne. L’inscription sur les listes électorales pourra se faire dès 2019 ainsi qu’une expérimentation sur les ordonnances médicales.
Source : Europe1