Certaines figures du mouvement des gilets jaunes ont appelé à la mobilisation à la suite des annonces du chef de l’Etat Emmanuel Macron notamment à propos de l’extension du pass sanitaire à de nombreuses activités et de l’obligation vaccinale pour plusieurs professions.
Le discours d’Emmanuel Macron est mal passé. Plusieurs figures du mouvement des gilets jaunes ont manifesté leur colère à l’issue de l’allocution du chef de l’Etat lundi soir. L’extension du pass sanitaire à de nombreuses activités et de l’obligation vaccinale pour plusieurs professions représentent les principales sources d’irritation des leaders du mouvement créé en 2018. Celui-ci se réveille sur les réseaux sociaux avec plus de 33 000 tweets autour du mot-clé #giletsjaunes.
"Pour moi c’est un viol de mon corps", a réagi Maxime Nicolle sur Facebook concernant la vaccination obligatoire. Il a ensuite poursuivi en critiquant l’application du pass sanitaire. "À tous les patrons qui joueront le jeu, j’inciterai un max de personne à ne plus dépenser un centime dans vos boutiques, bars, cinémas ne me verront plus", a-t-il lancé avant d’appeler un appel au soulèvement. Ses propos ont recensé 7 300 commentaires et son post a été partagé 10 000 fois au sein des groupes de gilets jaunes.
Les appels à mobiliser ce mercredi 14 juillet se sont multipliés sur les réseaux sociaux après cette allocution d’Emmanuel Macron. Jérôme Rodrigues, une autre figure du mouvement des gilets jaunes, a appelé à plusieurs reprises à s’unir autour de la colère, rapporte Yahoo. "Trouvons une date, beaucoup appellent au 14 juillet, parlons-nous pour pouvoir agir, réagir dès septembre face à ce qui se passe", a-t-il lâché. Un appel qui a été partagé par 9 000 utilisateurs membres des groupes de gilet jaunes.
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