Les évêques ont demandé un nouvel "effort" de la part des catholiques afin d’améliorer les conditions sanitaires en vue d’une meilleure célébration de la fête de Noël.
La demande de la conférence épiscopale, avec beaucoup d’autres associations, de restaurer les messes catholiques publiques pendant le confinement a été rejetée par le Conseil d’État, samedi 7 novembre. Une décision qui a causé la déception et la tristesse des fidèles ainsi que des évêques. Le président la Conférence des Evêques de France (CEF), Mgr Eric de Moulins-Beaufort a fait part de son incompréhension. Cependant, il a reconnu la légitimité de l’interdiction compte tenu de la gravité de la situation sanitaire causée par l’épidémie de coronavirus. Le prélat espère donc que tous les catholiques fournissent un nouvel "effort" pour améliorer davantage les conditions sanitaires dans les lieux de culte et sauver ainsi la fête de Noël. "Des efforts collectifs sont nécessaires si nous voulons avoir une chance de célébrer Noël de manière digne, sans qu’une inquiétude exagérée pèse sur nos soignants mobilisés dans les hôpitaux et toutes les structures qui œuvrent pour la santé publique.", a-t-il lâché sur les propos relayés par Le Figaro.
D’après Mgr Eric de Moulins-Beaufort, l’Église catholique s’engage à un dialogue avec les pouvoirs publics d’ici la mi-novembre à la suite d’une demande du juge. Le but de ces discussions est de trouver des solutions de compromis en vue d’une possible reprise des cultes en assemblées restreintes. Dans l’attente de nouvelles décisions, les évêques ont demandé à leurs fidèles de respecter strictement la loi. Le président des évêques a toutefois salué le dispositif pris par el gouvernement de maintenir les églises ouvertes. L’évêque a alors souligné qu’il faut cocher la case du "motif familial impérieux" dans l’attestation pour pouvoir se rendre dans les lieux de cultes proches du domicile. Par ailleurs, les ministres du culte peuvent toujours recevoir des fidèles et effectuer des visites à domicile ainsi que dans les établissements dont ils sont aumôniers.
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