Une grève des enseignants est prévue dans la capitale française le jeudi 1er février. Plus d’une centaine d’établissements scolaires seront fermés.
Depuis la semaine dernière, la France est touchée par un mouvement de grogne sociale. Après les agriculteurs et les taxis, c’est au tour des enseignants de se mettre en grève. À l’appel de leurs principaux syndicats, ces derniers battront le pavé à Paris le jeudi 1er février. Léa de Boisseuil et Audrey Bourlet de la Vallée, co-secrétaires départementales de la FSU-SNUipp Paris ont indiqué que "65 % des enseignant-es des écoles parisiennes seront en grève et au moins 130 écoles seront fermées", sur les 638 que compte la capitale.
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Le syndicat enseignant note dans son communiqué de presse que cette "forte mobilisation" montre que "la colère des enseignant-es ne faiblit pas suite aux propos méprisants et mensongers que la ministre a tenus il y a une dizaine de jours". Tout juste nommée ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castera avait affirmé le 12 janvier dernier avoir scolarisé ses enfants dans l’établissement privé catholique Stanislas en raison des heures de cours non assurées dans l’école publique.
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Le syndicat Sud éducation estime qu’Amélie Oudéa-Castera "dénigre l’école publique dès sa prise de fonction pour faire la pub de l’enseignement privé hypersélectif". D’après le syndicat SNES-FSU, "les premiers mots de la nouvelle ministre de l’Éducation nationale... ont visé frontalement l’école publique et ses personnels". Les enseignants réclament son remplacement.