Le texte, validé par 79 voix pour à l’Assemblée nationale, et deux contre issues du groupe UDI, devra désormais passer au Sénat en première lecture.
L’Assemblée nationale a donné le feu vert quasi-unanime d’une proposition de loi pour lutter contre la maltraitance animale vendredi. Les débats étaient souvent houleux avec des moments désaccord et aussi quelques prises de bec avec le gouvernement. Le texte adopté par 79 voix pour, et deux contre issues du groupe UDI, doit désormais passer au Sénat en première lecture. Par ce vote, les députés ont renforcé les sanctions pour maltraitance. Désormais, les sévices graves sont passibles de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
La proposition de loi vise avant tout à éviter les achats impulsifs d’animaux de compagnie. Elle prévoit ainsi la mise en place d’un "certificat d’engagement et de connaissance" pour tout nouvel acquéreur, rapporte Le Figaro. Parmi les nouvelles mesures décidées figure notamment l’interdiction progressive de la détention d’animaux sauvages dans les cirques itinérants et les delphinariums. Le texte souligne également les obligations de soins, de vaccination et les coûts liés (nourriture, vétérinaire...).
Dans la dernière ligne droite, les députés ont validé l’interdiction progressive de la présence d’animaux sauvages sur des plateaux de télévision, en discothèque ou lors de fêtes privées. En outre, les élevages de visons vont fermer ainsi que tous les élevages dédiés exclusivement à la production de fourrure.
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