Santé publique France recommande d’améliorer le renouvellement de l’air dans les salles de classe alors que la pollution de l’air est à l’origine de 30.000 cas d’asthme chaque année chez les 6-11 ans.
D’après une évaluation quantitative des impacts sur la santé publiée par Santé publique France, la pollution atmosphérique dans les écoles provoque environ 30 000 cas d’asthme chez les enfants de 6 à 11 ans chaque année. Ce chiffre a été obtenu à l’issue d’une évaluation quantitative des impacts sur la santé (EQIS) de la pollution de l’air dans les salles de classes des écoles élémentaires. Les chercheurs se sont notamment penchés sur les conséquences de l’exposition au formaldéhyde et aux moisissures sur les écoliers âgés de 6 à 11 ans. SPF estime ainsi que 30 000 cas d’asthme pourraient être évités tous les ans, dans cette tranche d’âge par des actions d’aération-ventilation de l’air. Dans la foulée, il est indiqué que l’éradication des moisissures des salles de classe pourrait empêcher 12 000 cas de sifflements, rapporte BFMTV.
Des travaux complémentaires sont actuellement menés afin de mesurer la possibilité de procéder à des déclinaisons locales de ces évaluations. Elles donneraient aux collectivités locales l’opportunité de procéder à des actions plus fermes contre ces pollutions grâce à des estimations plus fines et complètes. Plus généralement, Santé publique France a affirmé que les résultats de cette EQIS permettent de mettre "en lumière l’importance de poursuivre les actions d’amélioration de la qualité de l’air au sein des établissements scolaires", comme c’était déjà le cas lors du retour en classe lors de l’épidémie de Covid-19. L’agence recommande également l’intégration de critères sanitaires et environnementaux dans le choix des matériaux pour limiter l’exposition à des composés organiques volatils tels que le formaldéhyde, ainsi que l’entretien régulier des systèmes de ventilation dans les écoles.
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