Mardi 22 février, le ministre de la Santé Olivier Véran a dévoilé devant la mission d’information du Sénat, les conditions prises en compte pour faire disparaître le pass vaccinal.
Olivier Véran a déclaré qu’une levée du pass vaccinal est possible à la mi-mars, mais il faudra respecter plusieurs critères. Tout d’abord, il faudrait un faible taux d’incidence, en dessous du seuil de 500 pour 100 000 habitants, sachant qu’au niveau national, comme le précise notamment CNews, ce chiffre était de 884 à la date du 18 février.
Ensuite, "il faudrait être à 1 500 patients" en service de réanimation (2 905 au 21 février), a continué le ministre de la Santé, soulignant que ces deux points, "au rythme actuel" des choses, pourraient être atteints d’ici deux ou trois semaines.
Lorsque ces conditions seront réunies, le pass vaccinal pourra être levé dans la majorité des lieux où son application est obligatoire, après "l’avis des autorités scientifiques et les décisions des prochains conseils de défense".
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Olivier Véran a estimé qu’une levée du pass vaccinal devra se faire par paliers "pour prévenir de nouvelles contaminations du fait d’un relâchement trop rapide". Lors de son passage devant le Sénat, le ministre a insisté qu’il était convaincu que ce pass était efficace dans la lutte contre la Covid-19.
Cela dit, il a noté le manque de recul "pour en faire une évaluation complète et rigoureuse".
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