Ce coup de pouce exceptionnel a été décidé lors d’un conseil d’administration de l’Unédic, en raison de l’inflation.
Les partenaires sociaux, à l’exception de la CGT, ont adopté la revalorisation des allocations chômage de 1,9%. Cette hausse exceptionnelle a été annoncée par plusieurs syndicats ce vendredi et pourrait être appliquée à compter du 1er avril.
L’application de cette hausse est soumise à un décret du gouvernement en cours de validation au Conseil d’Etat. Toutes les personnes indemnisées depuis plus de six mois à compter de cette date pourront en bénéficier.
Dans un communiqué, la Force ouvrière indique que cette revalorisation résulte d’"une initiative collective des organisations syndicales qui, face à l’inflation galopante et la baisse du pouvoir d’achat des demandeurs d’emploi". Alors que la revalorisation se fait normalement une fois par an, en juillet, celle du 1er avril a été saluée par le syndicat. C’est "une première", se réjouit le groupement.
La CGT s’est abstenue de voter regrettant que le taux de 1,9% est "en déconnexion totale avec la précarité des privés d’emploi mais, aussi, avec les augmentations des minima sociaux et du Smic". Elle ne s’est toutefois pas opposée à l’adoption de cette revalorisation.
Jean-François Foucard, secrétaire national à la formation professionnelle de la CFE-CGC, s’interroge si "cette revalorisation préempte celle du 1er juillet prochain".