Alors que le deuxième tour des législatives arrive à grands pas, des dossiers sur des candidats du Rassemblement national sont révélés….
Récemment, Ludivine Daoudi, candidate RN à Caen, s’est désistée après qu’une ancienne photo d’elle avec une casquette nazie a été révélée. Cette fois, en Mayenne, c’est Annie Bell, une septuagénaire qui fait parler d’elle. Dimanche 30 juin, elle a eu son ticket pour le deuxième tour des législatives, sous les couleurs du Rassemblement national. Mardi 2 juillet, Ouest-France a fait une révélation : en 1995, cette femme avait été condamnée à de la prison ferme pour une prise d’otage à main armée dans une mairie. Le média source suivait l’affaire à ce moment-là.
En janvier 1995, Annie Bell et son mari ont séquestré le secrétaire général de la mairie d’Ernée, en Mayenne, pendant trois heures, menaçant avec une carabine. Annie Bell, alors sous le nom de son époux Jaccoud, s’est retrouvée enfermée dans le bureau du secrétaire après une altercation. Un coup de feu a été tiré sans faire de blessé, selon les gendarmes. Le chef des gendarmes de Mayenne a finalement négocié la libération de l’otage, relaient les autres médias nationaux comme RTL.
Selon Ouest-France et Le Courrier de la Mayenne indiquent que le couple a été inculpé pour ’séquestration avec arme’ et placé en détention provisoire. Annie Bell a été jugée en juin 1995 et condamnée à 10 mois de prison ferme avec 26 mois de sursis, sans mention d’un éventuel appel dans les archives du journal. À 76 ans, la candidate du RN a refusé de commenter l’affaire avant la fin des élections, tandis que son délégué départemental a affirmé qu’elle n’avait pas de casier judiciaire. Le député sortant, Yannick Favennec (Horizons), déclare être consterné par cette candidature et critique le choix du Rassemblement national pour ces élections législatives.
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re