Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a exprimé des inquiétudes quant à la possibilité de troubles à l’ordre public après les élections législatives prévues pour les 30 juin et 7 juillet. Il a mis en avant le risque potentiel d’affrontements entre factions de l’extrême droite et de l’extrême gauche.
À l’approche des élections législatives des 30 juin et 7 juillet en France, un moment politique crucial est scruté de près par les forces de sécurité. Les sondages indiquent que les principaux blocs en tête sont ceux du Rassemblement national et du Nouveau Front populaire, l’alliance des partis de gauche. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a alerté sur la sensibilité de la période, mentionnant des préoccupations concernant des affrontements potentiels entre groupes d’extrême droite et d’extrême gauche, déjà suivis par les services de renseignement. Le ministre a souligné l’importance de préserver l’ordre républicain et de sécuriser le processus électoral. Bien que des tensions soient anticipées le 30 juin et particulièrement le 7 juillet, aucun risque concret n’a été identifié après le premier tour, bien que la vigilance reste de mise dans plusieurs agglomérations sensibles.
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Selon BFMTV, les perspectives de sécurité sont jugées plus critiques après le second tour des législatives. En cas de victoire du Rassemblement national le 7 juillet, les services de renseignement prévoient des actions concertées de l’ultra-gauche et des risques de troubles dans des quartiers sensibles. Une source policière citée par le média source cité plus haut a averti que des affrontements entre factions d’ultra-droite et d’ultra-gauche pourraient éclater, notamment à Lyon et Strasbourg. Les forces de l’ordre resteront particulièrement vigilantes lors de la marche prévue à Nanterre samedi, marquant le premier anniversaire de la mort de Nahel.
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