Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs des Écoles et PEGC réagit aux dernières annonces d’Emmanuel Macron sur la hausse des salaires des enseignants.
Dans son allocution du lundi soir, le chef d’Etat avait promis de "mieux rémunérer" et de "systématiquement remplacer" les enseignants. Cette annonce a suscité l’inquiétude de Guislaine David, co-secrétaire générale du SNUipp-FSU.
"On sait qu’il y a une enveloppe globale de 1,9 milliard. Elle ne sera pas suffisante pour revaloriser de façon conséquente tous les enseignants", a prévenu Guislaine David. Selon le calcul du syndicat, " il faudrait 3,9 milliards pour pouvoir revaloriser tous les enseignants de 10%". Avec le budget prévu par le gouvernement, certains risquent d’être "moins bien revalorisés que d’autres", a-t-elle alerté.
La représentante du SNUipp-FSU rappelant que "Les salaires des enseignants sont en berne depuis plusieurs années", a émis des requêtes bien précises. Elle demande une hausse dès le mois de septembre, à hauteur de "300 euros nets par mois" pour tous les enseignants. Cette haute doit être "sans contrepartie", a-t-elle suggéré en faisant référence à l’annonce d’Emmanuel Macron. Le président de la République avait, en effet, annoncé lundi dernier, qu’une partie de la hausse des salaire sera liée à de nouvelles missions. "Cette histoire de pacte coince, toutes les organisations syndicales y sont opposées et on continue de s’y opposer", a-t-elle averti, dans des propos rapportés par France Tv Info.