Selon le rapport du Syndicat national des inspecteurs, près de la majorité des candidats à l’examen du Code de la route obtiennent leur attestation en trichant.
C’est le résultat d’une mauvaise organisation et de l’expansion de la corruption dans le milieu.
En guise de rappel, la gestion des examens du Code de la route a été confiée à des opérateurs privés en 2016. Depuis cette époque, des violations fréquentes ont été observées. Environ 80 centres d’examen ont été fermés en raison de soupçons de fraude, entraînant l’annulation de 3 100 épreuves. Cette situation devrait susciter des préoccupations parmi les responsables.
Des mesures urgentes doivent être prises, car selon le taux actuel de fraude, la privatisation ne fait qu’aggraver la situation. Avant 2016, les infractions étaient quasiment inexistantes. C’est pourquoi les inspecteurs nationaux plaident en faveur du retour de l’organisation de ces examens sous la responsabilité de l’Administration publique.
Le Code pénal stipule clairement que la fraude constitue un délit passible du retrait du permis de conduire. Ce retrait peut s’accompagner d’une peine d’emprisonnement de 3 ans et d’une amende pouvant atteindre 45 000 euros. Il est également envisageable qu’une interdiction de passer tout examen officiel soit imposée pendant une période déterminée.
Ces sanctions sont amplement dissuasives pour les candidats soucieux de leur avenir. Il est notifié de manière explicite aux examinateurs et aux surveillants qu’une complicité dans la fraude les expose aux mêmes châtiments.