La secrétaire d’État chargée de la Jeunesse Sarah El Haïry a assuré sur 20 Minutes que le nombre de places du Service national universel ne sera plus limité.
Alors qu’il a du mal à convaincre, le Service national universel se présentera désormais sous un format plus ouvert. Dès 2023, ce programme sera ouvert à tous les jeunes Français âgés de 15 à 17 ans. "Tous les jeunes qui voudront y participer le pourront. Le nombre de places ne sera plus limité", a déclaré Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse ce jeudi 6 octobre sur 20 Minutes. Elle a d’ailleurs souligné qu’il sera un droit pour chaque jeune, car il doit savoir que la France a besoin de lui.
En 2022, le Service national universel a attiré près de 32 000 volontaires contre 15 000 l’année précédente. Ce projet, lancé en 2019, est présenté comme une mesure majeure d’Emmanuel Macron pour la jeunesse. Au départ, le SNU était divisé en deux phases, dont la participation à un séjour de cohésion gratuit comprenant "des activités sportives, culturelles et intellectuelles". La deuxième phase consistait en une mission d’intérêt général pendant 84 heures en lien avec un service de l’armée, une association ou bien une administration.
Pour séduire plus de jeunes, des nouveautés sont à prévoir pour 2023. "Alors qu’il y avait trois séjours de cohésion en 2022 (en février, juin et juillet), nous en ajoutons un autre qui aura lieu en avril, lors des vacances scolaires. Ce qui nous permettra de proposer au minimum trois dates de séjours dans chaque département", a annoncé Sarah El Haïry. Contrairement au service militaire dont il fait souvent l’objet de comparaison, le SNU est "un service civil et citoyen", où l’on y apprend "le sens de l’engagement", a précisé le secrétaire d’Etat.
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