Jeudi 11 avril, le Sénat a dévoilé son intention de débuter une enquête parlementaire concernant les préoccupations relatives à la possible contamination des eaux minérales naturelles produites par Nestlé. L’objectif est de mettre en lumière les lacunes de l’État en ce qui concerne les politiques publiques régissant la surveillance et le traitement des eaux en bouteille.
La sénatrice écologiste de Paris, Antoinette Gühl, a déclaré que des pratiques cachées au public suscitent des soupçons quant à la volonté du gouvernement de minimiser les conséquences pour les industriels. En tant que rapporteure de la mission d’information, elle vise à éclaircir ces questions. La mission, nommée ’flash’, rendra ses conclusions d’ici le 15 juillet, en réponse aux révélations de Radio France et Le Monde sur une note de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) recommandant une surveillance renforcée des sites de captage d’eaux de Nestlé Waters. La note, datant de mi-octobre, souligne des préoccupations concernant la qualité sanitaire des eaux minérales et intervient après à une enquête préliminaire pour tromperie ouverte contre Nestlé Waters, relaient les médias francophones comme TV5Monde.
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Antoinette Gühl a souligné les défis de l’information et de la transparence concernant l’eau en bouteille en France, souvent achetée à un prix bien supérieur à celui de l’eau du robinet. La mission ’flash’ initiée par la commission des Affaires économiques du Sénat pourrait évoluer en commission d’enquête en juillet, si nécessaire. Le groupe socialiste sénatorial a également appelé à une enquête sur le sujet. Nestlé Waters France assure que toutes ses eaux minérales naturelles en France sont sûres, incluant Vittel, Contrex, Hépar, et Perrier.
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