D’ici 2025, tous les bénéficiaires du RSA devront obligatoirement être inscrits à France Travail, tandis que moins de la moitié d’entre eux étaient précédemment enregistrés auprès de Pôle emploi. Cette réforme conduira donc inévitablement à une hausse du nombre de demandeurs d’emploi.
À partir de 2024, Pôle emploi sera remplacé par France Travail, l’un des changements majeurs de cette année. Cette nouvelle entité est prévue pour intégrer progressivement Pôle emploi, les missions locales, et d’autres services départementaux. Actuellement, les décrets d’application de cette nouvelle organisation n’ont pas encore été rendus publics.
Les premiers impacts seront principalement ressentis en 2025, moment où tous les bénéficiaires du RSA, soit un peu moins de deux millions de personnes, devront obligatoirement être enregistrés à France Travail. Actuellement, à peine un sur deux de ces bénéficiaires est inscrit à Pôle emploi. Le ministère du Travail appuie que cela entraînera automatiquement une augmentation du nombre de demandeurs d’emploi, avec l’ajout de 800 000 personnes sur les listes, rapporte France Info.
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L’exécutif différencie les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi, au nombre de 3 millions en catégorie A sans activité, et les "chômeurs", environ 2,3 millions selon l’Insee. Ainsi, 7,4% de la population active est disponible mais sans emploi. L’Insee exclut ceux avec des problèmes de santé ou de garde d’enfant de ce résultat. Même inscrites à France Travail, ces personnes ne seront pas comptabilisées dans les chiffres du chômage.
À long terme, si elles cherchent du travail grâce à l’accompagnement renforcé de France Travail, cela paradoxalement augmentera les chiffres du chômage. Malgré cela, la réforme vise à réduire le taux de chômage à 5% d’ici 2027, comparé aux 7,4% actuels.
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