Covoiturage, indemnité de transport, taxe sur la carte grise...Le Parisien a révélé les principales orientations du texte Transport d’Elisabeth Borne. L’objectif est de mieux se déplacer tout en respectant l’environnement.
Le Parisien a dévoilé ce lundi matin de nouvelles mesures du futur plan "Transport" initié par Elisabeth Borne. L’objectif est de permettre aux Français de se déplacer mieux tout en respectant l’environnement. Le texte de 70 pages s’articule autour de cinq grandes mesures. Il est attendu devant le Parlement au mois de mars 2019.
Pour le gouvernement, le but est de partager réellement les frais de transport, sans aucune marge. Il ne veut pas que cette pratique de partage devienne une source de revenus pour l’automobiliste. Selon le texte, plus il y a de passagers, plus le prix du trajet devra baisser.
Cependant, le journal Le Parisien s’est interrogé sur la faisabilité de cette mesure, mais surtout les moyens du gouvernement pour l’inspection.
Cette taxe est la conséquence directe des moteurs diesel truqués. Elle a pour objectif de financer les contrôles que l’Union européenne a exigés. L’État prendra une somme de trois euros sur chaque nouveau certificat d’immatriculation délivré.
L’indemnité de transport a été réservée aux salariés se déplaçant en voiture. Mais à l’avenir, elle devrait être versée à ceux venant en vélo ou covoiturage au travail. Il peut prendre la forme d’un forfait mobilité de 400 euros tous les ans. Le Parisien a précisé qu’elle sera exonérée d’impôts sur le revenu et de charges sociales.
À l’étranger, cette mesure est déjà appliquée dans plusieurs grandes villes. Il permet aux femmes et personnes seules de descendre du bus quand elles le souhaitent, en soirée ou dans la nuit, pour réduire leur trajet à pied.
Cette nouvelle mesure permet de lutter contre le harcèlement sexuel et l’insécurité. Selon Le Parisien, Nantes est la seule ville qui l’applique en France.
Pour fluidifier le trafic, le gouvernement va mettre un système de capteurs afin de détecter la plaque minéralogique de l’automobiliste quand il quitte un tronçon payant.
Cependant, le risque de fraude est jugé élevé avec ce dispositif.
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(Source : Europe 1)