Après les retraites, le gouvernement français va se concentrer sur la lutte contre la fraude fiscale et sociale. Dans une interview accordée lundi au journal Le Parisien, le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gabriel Attal, a présenté le plan de l’exécutif pour lutter contre les différentes fraude sociale dans l’Hexagone.
La fraude sociale coûterait plusieurs milliards d’euros à l’État français. Lundi soir, le ministre des Comptes publics a affirmé lors d’un entretien accordé au journal Le Parisien que les redressements ont "augmenté de 35%" en 5 ans, mais ces fraudes représenteraient encore entre "6 et 8 milliards d’euros par an". Le gouvernement s’est fixé un objectif "d’avoir deux fois plus de résultats qu’en 2022" d’ici 2027. Dans cette optique, Gabriel Attal a annoncé la création d’un millier de postes pour lutter contre fraude sociale.
Le ministre a par ailleurs présenté une série de mesures pour lutter contre la fraude sociale dans le pays. Le gouvernement réfléchirait à la fusion de la carte d’identité et de la carte vitale dans "une seule et même carte sécurisée". Cette mesure vise à lutter contre le "tourisme médical illégal", car des personnes viennent en France et "utilisent la carte Vitale de quelqu’un d’autre pour des soins".
M. Attal aussi évoqué le renforcement de "la condition de résidence" pour "bénéficier d’allocations sociales". Dorénavant, il faudra désormais passer 9 mois de l’année dans le pays, contre 6 prévus actuellement, pour bénéficier des allocations familiales ou du minimum vieillesse. L’exécutif veut également contrôler les retraités vivant à l’étranger pour mieux identifier ceux qui sont décédés, mais continuent à percevoir des allocations.
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