Les explosions qui ont visé une vingtaine de résidences en Corse dans la nuit de dimanche à lundi ont été revendiquées par le Front de Libération Nationale Corse (FLNC). Le parquet national antiterroriste (PNAT) a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête concernant ces événements.
Dans la nuit de dimanche à lundi, une vingtaine d’attentats ont été perpétrés en Corse. D’après les médias, 22 explosions ont retenti sur l’île. "Cela fait au moins une décennie que l’on n’avait pas connu ça", selon un haut gradé du renseignement cité par Le Point. Plusieurs habitations, notamment des résidences secondaires ont été visées.
Ces actes violents ont été revendiqués par le Front de libération nationale corse (FLNC) dans un communiqué envoyé à Corse-Matin. "Nous n’avons pas de destin commun avec la France", selon l’organisation. Ces événements se sont produits environ dix jours après la visite d’Emmanuel Macron, au cours de laquelle il a proposé une "autonomie dans la République" pour la Corse. Le Président a cependant averti que ce "moment historique" ne se réaliserait pas "sans" ou "contre" l’État français.
En réaction, le Parquet national antiterroriste a annoncé l’ouverture d’une enquête. Cette dernière porte sur plusieurs charges, notamment "la participation à une association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de destruction par substances explosives ou incendiaires pouvant entraîner la mort". Elle se penchera aussi sur "des actes de terrorisme, des destructions par des moyens dangereux pour les personnes en bande organisée et en lien avec des entreprises terroristes, ainsi que des tentatives d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste", selon le Pnat.