Les premières investigations policières ont été rendues publiques dix jours après les révélations sur la tentative d’espionnage par le logiciel Pegasus et l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris.
Le logiciel Pegasus, fabriqué par la société israélienne NSO, a été bel bien utilisé pour tenter d’espionner des cibles françaises. Cette information a été communiquée par le consortium Forbidden Stories dix jours après que l’affaire a été révélée au grand jour et après l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris. D’après les premières investigations menées par la police judiciaire, un journaliste de France 24 se trouve sur la liste des numéros ciblés par le Maroc. Il a donné son accord pour faire analyser son téléphone par la police et l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) en début de semaine. Ce qui a permis de conclure que son téléphone a été ciblé en vue d’une éventuelle attaque.
Les téléphones de Lenaïg Bredoux, la journaliste de Mediapart, et de son directeur, Edwy Plenel ont été également la cible de tentative d’espionnage, révèle l’analyse de la police. D’après Franceinfo, des téléphones de plusieurs membres du gouvernement étaient aussi scrutés dans le cadre de cette enquête judiciaire. Pour le moment, l’Elysée, l’Anssi, les ministres interrogés sur cette affaire, ou même le parquet de Paris n’ont fait aucun commentaire sur les résultats.
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