Nhung Nguyen-Deroche, fondatrice de France Konjac, relève le défi de cultiver le konjac, plante asiatique prisée pour ses bienfaits diététiques, sur le sol français.
Après sept ans d’efforts et le développement d’une ferme près d’Angers, la première récolte vient de se concrétiser, marquant une étape cruciale dans cette aventure agricole délicate.
L’importation du konjac, plante star des régimes, d’Asie vers l’Europe, principalement depuis la Chine, représente un coût écologique élevé. France Konjac se positionne comme une alternative, visant à réduire l’impact environnemental tout en assurant l’approvisionnement local de cette plante aux multiples bienfaits. Il est notamment très recherché pour son rhizome qui est riche en fibres (glucomannane). Le konjac est également un allié contre les triglycérides, permettant ainsi le contrôle de la cholestérolémie. Par ailleurs, la première récolte a d’ailleurs déjà eu lieu, soulignant le succès de cette initiative, comme le rapporte Yahoo News.
L’objectif de France Konjac pour 2024 est de produire une trentaine de tonnes de konjac, avec une expansion future en collaboration avec d’autres cultivateurs. La fondatrice aspire à introduire le konjac dans les habitudes alimentaires françaises, soulignant ses bienfaits nutritionnels au-delà de son association traditionnelle aux régimes, la plante agissant comme coupe-faim. Avec un potentiel prometteur, France Konjac vise à remplacer progressivement une partie des importations françaises de konjac par des produits cultivés localement.