Malgré cela, la Première ministre, Élisabeth Borne, a confirmé qu’il n’y aura pas d’augmentation de la fiscalité du tabac en 2024.
Dans une interview accordée à RTL ce dimanche, la Première ministre, Élisabeth Borne, a déclaré qu’elle n’avait "pas prévu d’augmenter la fiscalité du tabac l’an prochain." Cette annonce offre un répit aux fumeurs, alors que les prix ont déjà augmenté en 2023, avec une hausse allant de 20 à 70 centimes d’euros par paquet.
Au cours des dix dernières années, le prix du tabac a augmenté de 70 % en France, atteignant maintenant la barre symbolique des 11 euros par paquet, indique le site Leparisien.fr. Ce qui place la France parmi les pays de l’Union européenne où le tabac est le plus cher, juste derrière l’Irlande.
Malgré cette décision, Élisabeth Borne souligne que le gouvernement reste vigilant quant à la consommation du tabac. Il prévoit ainsi la mise en place d’un plan national de lutte contre le tabagisme. Elle rappelle que le tabac est responsable de 75 000 décès chaque année en France, un chiffre alarmant.
Dans le cadre de ce plan de lutte contre le tabagisme, le gouvernement s’attaque aux "puffs," des cigarettes électroniques jetables très populaires parmi les jeunes. Élisabeth Borne souhaite interdire ces produits. D’après une étude de l’Alliance contre le tabac, en 2022, 13 % des jeunes français avaient déjà essayé ces cigarettes électroniques, qui sont vendues en bureau de tabac et en grande surface au prix de 8 à 12 euros.
La Première ministre estime que ces cigarettes électroniques "donnent de mauvaises habitudes aux jeunes," les incitant à se tourner vers le tabagisme traditionnel.