Le gouvernement autorise la commercialisation de la Chloroquine

LINFO.RE – créé le 26.03.2020 à 21h28 – mis à jour le 27.03.2020 à 07h39 - La rédaction

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Le ministre de la Santé a annoncé ce jeudi soir la prescription de l’hydroxychloroquine contre le Coronavirus.

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Le sujet faisait débat depuis plusieurs jours. Plusieurs médecins ont proposé de soigner le Coronavirus avec de la Chloroquine, ou plus précisément l’hydroxychloroquine.

Autorisation de la Chloroquine

Le Premier ministre, Edouard Philippe, et le ministre de la Santé, Olivier Veran, ont signé un décret, publié jeudi 26 mars au Journal officiel, qui autorise la prescription de l’hydroxychloroquine contre le Coronavirus. Le Lopinavitr et le ritonavir peuvent aussi être associés.

Le gouvernement craint que l’engouement autour de ces produits provoque une rupture de stock : "Par dérogation à l’article L. 5121-8 du code de la santé publique, l’hydroxychloroquine et l’association lopinavir/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d’un médecin aux patients atteints par le covid-19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile", précise le décret.

Quand utiliser la chloroquine ?

Le Pr Didier Raoult s’est demandé le 25 mars quand il faudrait administrer la chloroquine, en début de traitement ou attendre l’aggravation de la maladie. D’après son explication, les malades ayant une infection respiratoire et entré en réanimation n’ont presque plus de virus et les médecins n’arrivent plus à le cultiver. "C’est donc trop tard pour traiter le germe par des antiviraux", a-t-il fait savoir, confirmant une information du Figaro.

Le même jour, « Primum non nocere » (Avant tout ne pas nuire), l’Académie de médecine, et l’Académie des sciences ont publié un communiqué commun. Selon les trois institutions, la progression rapide de la pandémie de Covid-19 entraîne une morbidité et une mortalité élevée. "Nous ne disposons pas à ce jour de traitement médicamenteux avéré de l’infection", ont-elles indiqué.