Le PDG d’Aéroports de Paris (ADP) a invité Emmanuel Macron à prendre un taxi volant. "S’il souhaitait être le premier Européen à voler sur ce type de véhicule au moment des JO, il serait le bienvenu", a-t-il lancé.
Le gouvernement a donné son feu vert mardi 9 juillet à l’expérimentation de taxis volants électriques pendant les JO de Paris 2024 et jusqu’à la fin de l’année. Dans un arrêté publié dans le Journal officiel, le ministère des Transports a autorisé la création d’une "hélistation" sur la Seine, au niveau d’Austerlitz, dans l’est de la capitale.
Cette plateforme permet le décollage et l’atterrissage à la verticale des taxis volants. Le texte autorise également leur circulation au-dessus de la capitale, rapporte Huff Post.
Ce projet, porté par le groupe Aéroports de Paris (ADP), est soumis à plusieurs conditions, compte tenu de son "caractère expérimental". Ainsi, l’exploitation de la plateforme flottante prendra fin le 31 décembre 2024 au plus tard. L’arrêté fixe également un quota de vols sur la période : pas plus de 900 vols qui devront avoir lieu entre 8 heures et 17 heures.
Les promoteurs de ces appareils futuristes devront seulement effectuer des vols de démonstration gratuite pendant les JO, car ADP n’a pas obtenu dans les temps une certification de l’Agence européenne de sécurité aérienne (AESA).
Au micro du journal Ouest France, Augustin de Romanet, PDG d’ADP a indiqué espérer avoir la certification le 8 décembre prochain pour la réouverture de Notre-Dame.
Il a par ailleurs invité Emmanuel Macron à prendre un taxi volant. "S’il souhaitait être le premier Européen à voler sur ce type de véhicule, en conditions réelles, au moment des JO, il serait le bienvenu", a-t-il lancé.
De son côté, la mairie de Paris s’est fermement opposée à ce projet et compte contester cette autorisation en justice. La majorité comme l’opposition voit notamment "une aberration écologique dans le projet".
L’Autorité environnementale a d’ailleurs alerté sur la pollution sonore et visuelle générée par ces taxis volants, mais également sur la consommation d’énergie et le risque pour la sécurité des passagers comme des Parisiens.
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