À la fin du mois de mars, les patients vont payer un euro au lieu de 50 centimes pour l’achat d’une boîte de médicaments, ou les actes paramédicaux.
Emmanuel Macron avait évoqué cette nouvelle mesure lors de sa rencontre avec la presse.
Le gouvernement vient de confirmer sa mise en place au printemps. Le ministère de l’Économie et le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, ont sorti un communiqué pour annoncer la nouvelle. Dans ce document officiel, l’État détaille les changements à venir : "Le gouvernement engage les consultations" nécessaires, et "les nouveaux montants des franchises et des participations forfaitaires devraient entrer en vigueur" fin mars pour la partie franchises.
Actuellement fixée à 50 centimes par boîte de médicaments et par acte paramédical, ou à deux euros par transport sanitaire, ces prix seront doublés. Ainsi, les boîtes de médicaments et les actes paramédicaux auront une franchise de 1 euro, les participations forfaitaires seront de 2 euros pour les actes et consultations des médecins, les examens et les analyses de biologie médicale, et la franchise atteindra 4 euros pour les transports sanitaires.
Le plafond de cette franchise reste fixé à 50 euros par an et par patient, assurant une protection financière minimale pour les assurés. Le plafond ne changera pas, et en cas de dépassement, le remboursement intégral est assuré. Il est important de souligner que ces franchises ne s’appliqueront pas aux mineurs, aux femmes bénéficiant de l’assurance maternité et aux bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire.
Cette nouvelle mesure a été fortement critiquée par l’opposition et les associations des patients. Cependant, Emmanuel Macron a assumé fermement cette décision : "Dire qu’on va passer de 50 centimes à 1 euro" par boîte de médicaments, "je n’ai pas le sentiment qu’on fait un crime terrible, mais je pense que ça responsabilise et que c’est une bonne mesure".
Le gouvernement compte générer des recettes supplémentaires estimées à hauteur de 800 millions d’euros. Ce montant est nécessaire pour atteindre les objectifs de responsabilisation des assurés indiqués dans le budget de la Sécurité sociale pour 2024.