Du 6 au 17 novembre, Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, comparaît devant la Cour de Justice de la République pour des accusations de prise illégale d’intérêts…
Lundi 6 novembre, le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, a pris la parole au début de son procès devant la Cour de Justice de la République, où il est accusé de prise illégale d’intérêts. "Pour moi et pour mes proches, ce procès est une infamie, c’est bien sur une épreuve", a déploré le ministre à la barre, rapportent les médias français comme Le Huffington Post. "M. le président, ce procès est d’abord un procès en illégitimité. Il a commencé 20 minutes après ma nomination puisqu’on m’a déclaré la guerre. J’ai été avocat 36 ans. Certains avocats m’ont reproché de ne plus l’être. Et certains magistrats de l’avoir été", a-t-il aussi déclaré.
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Le ministre a exprimé, devant la cour, son choix de ne pas se défendre jusqu’à récemment, principalement pour éviter de ternir la réputation de son ministère et de ses actions. Il a également affirmé son intention de se défendre de manière complète et ferme à l’avenir. Il convient de noter que le procès en cours devant la Cour de Justice de la République est sans précédent pour un ministre en fonction. Les allégations portées à l’encontre d’Éric Dupond-Moretti suggèrent qu’il aurait utilisé sa position de ministre pour régler des différends avec des magistrats qu’il avait précédemment affrontés lorsqu’il était avocat.
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