L’expulsion d’une fillette ivoirienne et de son père est prévue le 12 novembre. Mais face à une forte mobilisation, le ministère de l’Intérieur a consenti à réexaminer leur cas.
Depuis le mois de janvier, Samira (10 ans) est scolarisée dans une école en Seine-et-Marne. Cette fillette ivoirienne et son père ont quitté leur pays pour que Samara ne soit pas excisée. Mais ils devraient quitter la France le 12 novembre prochain pour revenir en Italie où ils sont entrés en Europe.
Selon en effet une loi de Bruxelles, les demandeurs d’asile devraient faire leur requête dans le pays qui leur a servi de porte d’entrée sur le continent européen. Dans le cas de Samara et son père, il s’agit de l’Italie. Mais une forte mobilisation en faveur de cette fillette, menée par l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, va permettre une réévaluation de leur droit de séjour en France.
De son côté, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a réagi à cette situation en annonçant sur Twitter le report de l’expulsion de Samara et de son père.
Selon son tweet : "Après étude du dossier par le préfet de police et en lien avec ses services, nous avons demandé que la mesure de transfert ne soit pas exécutée". Il a aussi indiqué que "compte tenu" de la "situation familiale particulière" des concernés, une "réévaluation de leur droit de séjour" est envisagée, rapporte RTL.
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