Alors que des concerts-tests seront organisés vers la fin du mois de mai et que les mariages reprendront avec des jauges, les exploitants discothèques se disent victimes de "discrimination".
La demande de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) et le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL) a été rejetée ce vendredi 21 mai. Le Conseil d’État n’a pas répondu favorablement aux requêtes des exploitants de discothèques d’ouvrir leurs établissements d’ici au 30 juin. La plus haute juridiction administrative estime que "le maintien de la fermeture […] et l’existence d’une interdiction de circuler entre 21 h et 6 h à compter du 19 mai 2021 n’apparaissent pas disproportionnés" au regard de la situation sanitaire du pays, rapporte Ouest France.
Les discothèques et les établissements de nuit sont fermés depuis le 14 mars 2020. Les juges ont reconnu les conséquences majeures de cette fermeture prolongée pour le secteur et à titre individuel pour chacun des intéressés. Mais le Conseil d’Etat a souligné la situation épidémiologique préoccupante sur le territoire métropolitain. Ce qui constitue "risque inhérent à l’activité qui est pratiquée dans les établissements de nuit, qui sont des espaces clos, incluant des contacts physiques rapprochés", a poursuivi la plus haute juridiction administrative.
Le sort des discothèques devrait être fixé le 15 juin, voire fin juin. Sur 1 600 établissements en France, 152 ont fermé définitivement leurs portes, fin mars 2021, selon l’UMIH. Les exploitants de discothèques se disent victimes de "discrimination" avec la reprise des mariages avec des jauges et un couvre-feu à 21 h le 9 juin, puis librement à compter du 30 juin. D’autant plus que des concerts-tests vont avoir lieu fin mai.
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