Étant donné que le chômage "nuit à la santé", il devient urgent de se soucier de la santé des chômeurs, indiquent le mardi 14 décembre, quatre associations de soutien aux personnes ‘privées d’emploi’, révélant une étude sur ce sujet.
Solidarités nouvelles face au chômage (SNC), Territoires zéro chômeur de longue durée (émanation d’ATD Quart Monde), Force Femmes, et La Cravate solidaire ont fait quelques recommandations conjointement. À savoir, comme le relaient les médias français, dont Le Figaro :
- Mieux informer sur les droits en matière de santé au moment de la rupture du contrat de travail
- Prévoir des visites médicales périodiques pendant la recherche d’emploi
- Rendre gratuit l’accès à un service d’aide psychologique et aux produits d’hygiène de base
- Rendre plus simple l’accès à la complémentaire santé solidaire
- Et de façon générale : renforcer l’écoute sur les questions de santé lors de l’accompagnement à l’emploi.
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Il y a un peu plus d’une quinzaine d’années, le spécialiste des risques psychosociaux, Michel Debout affirmait : "la médecine du travail ne suffit plus, il faut une médecine du chômage". Mais depuis, "on n’a guère avancé, la santé des chercheurs d’emploi reste insuffisamment considérée", s’est plainte Yaëlle Szwarcensztein, de SNC.
Les associations se basent sur une étude à laquelle 977 personnes privées d’emploi ont participé. "Plus de 38% évoquent une dégradation de leur état de santé" depuis le chômage, indiquent les recherches. Et parmi ces personnes, 60% estiment que cette dégradation a été causée par le chômage en lui-même.
"En plus d’être fragilisées socialement et financièrement", avance l’étude, et que les chômeurs "voient leur état de santé se dégrader à mesure que le chômage se prolonge".
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