« Un policier n’a pas sa place en prison » avant son procès, cette déclaration de Frédéric Veaux a été très critiquée. Le préfet de police de Paris a confirmé sa position sur le sujet dans un tweet, le dimanche 23 juillet
La mise en détention provisoire d’un policier de la BAC à Marseille, a provoqué un « mouvement de colère » chez les forces de l’ordre. Depuis, les arrêts maladies ont augmenté au sein de la police marseillaise.
Le directeur général de la police nationale a exprimé son avis sur cette situation délicate dans un entretien donné à nos confrères du Parisien : « Avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison. » avait estimé Frédéric Veaux. Le patron du DGPN a aussi affirmé « comprendre » « l’émotion, et même la colère, qu’a pu susciter dans les rangs policiers le placement en détention de l’un des leurs ». Le directeur faisait allusion du gardien de la paix qui a été incarcéré avant son procès. Le policier est suspecté d’avoir commis des actes de violences en réunion sur un jeune de 21 ans lors des émeutes. Frédéric Veaux avait souligné « qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail ». Plus tard dans la journée du dimanche, il a reçu un soutien de poids. Laurent Nuñez abonde dans son sens, le préfet de police de Paris a publié sur Twitter les dires du directeur de la police en ajoutant « Je partage les propos du DGPN ».
La déclaration de Fréderic Veaux a choqué la gauche et plusieurs députés issus de la NUPES ont montré leur indignation sur Twitter. « Soutenir la police républicaine ce n’est pas la placer au-dessus des lois ! Le ministre doit réagir aux propos du DGPN » interpelle le chef du PS, Olivier Faure. Le grand chef des Insoumis est tout autant révolté : « Darmanin, Macron et "l’arc républicain" refusent d’appeler la police au calme et au respect de la loi ? Donc ils les encouragent à "faire la guerre" aux "nuisibles" ? Écœurant. L’État ridiculisé ». L’élue de l’Essonne, Nadège Abomangoli a attaqué les propos de Laurent Nuñez : « Après le DGPN, le préfet de police de Paris souhaite une police au-dessus des lois. Ils agissent donc bien sur ordre. La France n’est pas un État policier, mais un État de droit ! C’est une attaque en règle inouïe contre notre République »