En somme, c’est neuf établissements hôteliers dans le monde que l’acteur américain George Clooney appelle à boycotter.
Dans une tribune publiée sur le site Deadline, George Clooney hausse le ton : "allons-nous vraiment participer au financement de ces violations des droits humains ?". Le comédien/réalisateur appelle à boycotter les hôtels dans lesquels le sultanat de Brunei a investi.
L’ancienne star de la série ‘Urgences’ lâche, dans des propos traduits par Le Parisien : "à chaque fois qu’on séjourne, qu’on organise des réunions, ou qu’on dîne dans un de ces hôtels, on met directement de l’argent dans la poche" d’hommes choisissant de lapider et de fouetter jusqu’à la mort leurs propres concitoyens, parce qu’ils sont gays ou accusés d’infidélité.
George Clooney rappelle que Brunei est une monarchie, et boycotter des hôtels ne fera "probablement pas changer ces lois". "Mais allons-nous vraiment participer au financement de ces violations des droits humains ?", se demande la vedette de 57 ans.
L’acteur liste neuf hôtels : le Meurice et le Plaza Athénée dans la capitale française, le Coworth Park à Ascot (Royaume-Uni), le Dorchester et 45 Park Lane à Londres, le Bel-Air et le Beverly Hills Hotel à Los Angeles (USA), ainsi que l’Eden à Rome et le Principe di Savoia à Milan en Italie.
"Chaque fois que nous prenons une chambre ou organisons une réunion ou dînons dans l’un de ces neuf hôtels, nous mettons de l’argent directement dans la poche d’hommes qui choisissent de lapider et de fouetter à mort leurs concitoyens homosexuels ou accusés d’adultère", insiste le mari d’Amal Clooney.