Santé publique France a noté une amélioration en 2021. La couverture vaccinale des adolescentes de 15 à 18 ans contre ces infections, liées au cancer de l’utérus, reste cependant à "des niveaux modérés".
En France, la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) est recommandée chez les filles depuis 2007 et chez les garçons depuis 2021. Le ministre de la Santé, François Braun, a exprimé plusieurs fois la volonté d’accroître la vaccination contre ces infections, notamment liées au cancer de l’utérus.
En 2021, la vaccination des adolescentes contre les infections à papillomavirus a connu "une amélioration". Elle reste cependant à "des niveaux modérés", surtout chez les plus défavorisées, selon une étude de Santé publique France relayée par les médias.
Dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire, publié mardi, l’agence sanitaire a affirmé que la couverture vaccinale des adolescentes de 15 à 18 ans contre ces infections est estimée à 43,6 % en Métropole. Une "progression" a été constatée dans cette tranche d’âge.
Cette couverture vaccinale est en revanche "loin de l’objectif de 60 %" du plan cancer 2014-2019, souligne SpF. Elle est, par ailleurs, parmi les plus faibles d’Europe. Des pays comme la Finlande, la Hongrie, la Norvège, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Suède comptent pourtant plus de 70 % d’adolescentes vaccinées.
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