La Journée mondiale de la santé mentale est l’occasion pour Santé publique France de sortir les résultats de ses enquêtes sur le sujet. Ceux-ci donnent une idée précise de l’état mental des Français et, plus particulièrement celui des jeunes.
Lundi 9 octobre, pour marquer la Journée mondiale de la santé mentale, Santé publique France fait des révélations plus qu’inquiétantes. L’agence parle effectivement d’une « dégradation marquée », surtout chez les 18-24 ans. Une tendance qui se serait affirmée depuis la crise sanitaire liée au Covid-19 et datant de 2020. Troubles de l’humeur, idées et gestes suicidaires… Autant d’éléments qui ont amené les jeunes français à recourir aux soins d’urgence, en 2021 et en 2022. De leur côté, les 11-17 ans sont plus sujets aux troubles anxieux et autres idées noires.
Dans ses révélations sur la santé mentale des jeunes français, Santé publique France a aussi fait référence aux résultats d’une étude Coviprev. Il en ressort effectivement une forte réticence des 18-24 ans à consulter. Malgré des soucis d’ordre psychologique persistants, seule une infime partie d’entre eux concède à aller voir un psy. Selon des documents consultés par Midi Libre, certains éprouveraient des difficultés à se confier, tandis que d’autres se disent « freinés » par les coûts. Une autre partie encore redouterait le regard d’autrui, sans oublier le « Qu’en dira-t-on ? ».