Les exploitants de discothèques ont demandé au Conseil d’État la possibilité de rouvrir le 30 juin prochain.e.
Depuis près d’un an et demi, les discothèques sont contraintes de fermer et le calendrier de déconfinement ne mentionne aucune date de reprise d’activité. D’où la décision des exploitants de discothèques, via la branche Nuit de (Umih) et les sections locales de l’Umih, de déposer mercredi 5 mai un référé en Conseil d’Etat.
Le syndicat Umih (l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) dénonce aussi une "discrimination" à l’égard des exploitants de discothèques. Selon ce syndicat, les restaurants et bars pourront ouvrir leurs terrasses le 19 mai et leurs salles sans aucune jauge le 30 juin, et aucune perspective pour les discothèques. Le texte insiste sur la "discrimination" dont sont victimes les discothèques, "seul secteur d’activité à n’avoir aucune date de réouverture", rapporte Le Figaro.
Le référé réclame auprès du Conseil d’Etat d’"intégrer en urgence les établissements de nuit dans le plan de déconfinement au même titre que les concerts et les mariages". En effet, les concerts et les mariages seront autorisés à se tenir librement à compter du 30 juin, alors qu’ils se déroulent de la même manière comme en discothèques, c’est-à-dire "en lieux clos, dans un contexte festif, avec de la danse et des boissons alcoolisées".
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