Une ordonnance parue au Journal Officiel prévoit la généralisation "par étapes" de la prescription médicale électronique d’ici fin 2024.
Bientôt en France, la prescription électronique deviendra la norme pour les professionnels de santé. Un texte, paru jeudi 19 novembre au Journal officiel prévoit la généralisation "par étapes" de ce procédé d’ici fin 2024, rapporte Le Figaro.
Cette ordonnance affirme également que les actes des corps médicaux transiteront "par l’intermédiaire de téléservices", fournis par l’Assurance-maladie.
Pour valider les "modalités d’exécution" de ces prescriptions, les pharmaciens, biologistes et autres soignants libéraux, utiliseront les mêmes outils informatiques. En revanche, les hôpitaux et cliniques seront dispensés de ce passage intégral à l’"e-prescription", selon le journal.
La prescription électronique, qui figure dans la loi Buzyn de juillet 2019, est présentée comme un "gain de temps" et un gage de sécurité. Toutefois, cette procédure aura des effets notamment sur les interactions médicamenteuses et la fraude aux prestations, note le journal. Pour affiner le dispositif sur le plan technique, l’Assurance-maladie avait lancé, dans la foulée, une expérimentation dans trois départements : Maine-et-Loire, Saône-et-Loire, ainsi que Val-de-Marne.
De nombreux détails concernant cette réforme devraient encore être précisés dans un décret. Il s’agit des exceptions, (en cas d’absence de connexion internet "suffisante", par exemple), mais aussi de la possibilité de "remise au patient d’une ordonnance en papier". En outre, le décret devrait aussi détailler le calendrier d’entrée en vigueur selon les professions concernées ainsi que le type de prescription, avec une date butoir fixée au 31 décembre 2024.
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