Le mercredi 15 janvier à Paris, des centaines de fonctionnaires de la police technique et scientifique ont envahi Paris en blouse blanche et en gants bleus.
"Nous avons un statut ambigu alors que la plupart des gens ici ont fait du terrain, ont été confrontés à des criminels et voient régulièrement des cadavres", a lancé un fonctionnaire de la police scientifique de Marseille, rapporte un journaliste de la presse Française. Monté à Paris avec une trentaine de collègues, il portait autour de son une pancarte sur laquelle est écrit : ‘à Charlie Hebdo, j’y étais aussi’.
Sur les pancartes : "mon métier n’est pas dangereux, pourtant, j’ai un gilet pare-balles", "je suis flic", "une police unie, un statut unique"… Les manifestants demandent un statut "d’actif", semblable à celui des agents armés de la police nationale. Celui-ci ouvre notamment la porte à la retraite anticipée.
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Soazig Henrio, membre du Syndicat national indépendant des personnels administratifs techniques et scientifiques (Snipat), la police technique et scientifique (PTS), estime que leur métier est vu comme sédentaire, telle la comptabilité ou le secrétariat. Elle estime pourtant que leur travail est "extrêmement pénible" avec "beaucoup d’astreintes"… Selon Mme Henrio, elle et ses compères veulent que la dangerosité et la pénibilité de leur métier soient reconnues.
Les policiers techniques et scientifiques ont manifesté de l’Assemblée nationale jusqu’à la place Saint-Augustin en scandant "Castaner t’es foutu, tes experts sont dans la rue" ou encore "les experts en colère, on n’est pas des sédentaires"…
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#SputnikVidéo | Manifestation de la #PoliceScientifique : Xavier Depecker @xdepeckersnipat, secrétaire national du @SNIPATPTS, sur le but principal de l’action organisée par ses collègues à #Paris sur fond de la #grève générale qui continue dans tout le pays depuis décembre 2019 pic.twitter.com/OP9FTOe5Ju
— Sputnik France (@sputnik_fr) 15 janvier 2020