Sur le site internet de l’Assemblée nationale, une pétition pour dissoudre les BRAV-M a dépassé les 100 000 signatures citoyennes, dans la soirée du lundi 27 mars, cinq jours après sa mise en ligne.
Si la pétition pour dissoudre les BRAV-M dépasse les 500 000 signataires, issus d’au moins 30 départements, elle pourrait faire l’objet d’un débat à l’Assemblée nationale. Mais même sans atteindre ce chiffre, la présidence de l’Hémicycle renvoie la pétition à la commission des lois. Sur proposition d’un parlementaire rapporteur, la commission peut : examiner la pétition en interne ou tout simplement la classer.
Selon la pétition mise en ligne, "la répression policière qui s’abat sur notre pays doit conduire à remettre à l’ordre du jour l’impératif démantèlement de la BRAV-M". Le texte reproche à ces agents d’être devenus "l’un des symboles de la violence policière", relaient les médias nationaux comme 20 Minutes.
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Les Brigades de répression des actions violentes motorisées (BRAV-M) sont des brigades mobiles constituées de binômes à moto. Elles ont été créées par le préfet de police de Paris Michel Delpuech en 2019, en marge du mouvement des Gilets jaunes. Ces agents interviennent généralement lors des manifestations susceptibles de dégénérer, ou pour disperser des mouvements non déclarés.
Les BRAV-M font partie des compagnies d’intervention (CI) de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC). Il existe aussi des unités de type BRAV-M dans d’autres grandes villes de la métropole. Leur méthode souvent très musclée fait que cette pétition a vu le jour, sachant aussi parallèlement que la France doit faire face à une mobilisation massive contre la réforme des retraites.
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