Le gouvernement local a annoncé son intention de déclarer l’état d’urgence climatique et environnemental. L’archipel est confronté à des défis environnementaux de plus en plus pressants.
Les autorités de la Nouvelle-Calédonie ont décidé de réagir face à l’urgence climatique.
Ce département français, localisé dans le Pacifique Sud, fait face à l’intensification des phénomènes météorologiques extrêmes et de l’érosion côtière.
"Les îles du Pacifique sont en première ligne face au réchauffement climatique mondial" et "le Vanuatu et la Nouvelle-Zélande ont déjà déclaré l’urgence climatique", a indiqué le gouvernement calédonien dans un communiqué. Il a souligné les résultats des études du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec).
La Nouvelle-Calédonie s’engage dans une démarche participative pour faire face au changement climatique. Un comité d’experts et de citoyens sera chargé d’élaborer un plan d’action pour le climat en Nouvelle-Calédonie.
Il sera chargé de gérer un fonds alimenté par des dons internationaux, afin de soutenir les projets visant à atténuer les effets du réchauffement climatique. Avant d’entrer en vigueur, ces nouvelles mesures devront obtenir le feu vert des élus au Congrès.
Le changement climatique constitue une menace sérieuse pour la Nouvelle-Calédonie. L’érosion côtière, le dérèglement des saisons et le blanchissement des coraux prouvent l’avancée du phénomène. Les conséquences sont palpables : disparition de terres cultivables, fragilisation des infrastructures et dégradation des écosystèmes coralliens.