Les contaminations de Covid-19 repartent à la hausse à quelques jours des fêtes de fin d’année. La Haute autorité de Santé (HAS) lance un appel à vacciner les bébés à risque de plus de 6 mois.
Une recrudescence des contagions à la Covid-19 est constatée en France à la veille des fêtes de fin d’année. Lundi 19 décembre, un an après l’ouverture de la vaccination aux enfants entre 5 et 11 ans, la HAS a appelé à vacciner les bébés présentant un risque de forme grave.
"La HAS recommande de vacciner dès à présent les enfants de 6 mois à 4 ans révolus à risque de développer une forme sévère de la maladie. Elle cible ainsi les enfants qui ont une des comorbidités", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Entre autres, elle a mentionné les petits souffrant de diabète, de maladies cardiaques et hépatites ainsi que les enfants handicapés, porteurs de trisomie 21.
Santé publique France a précisé que les bébés de moins de 1 an représentent 70% des hospitalisations des 0 à 17 ans et 84% des admissions en soins critiques.
Selon les autorités sanitaires, après trois doses, une efficacité à hauteur de 80% est constatée. Ainsi, elles recommandent la vaccination des bébés. A noter que les Etats-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas ont déjà autorisé la vaccination des plus petits. Pourtant, cela a fait l’objet de nombreuses interrogations en France, car certains ont souligné la rareté des symptômes graves chez les enfants alors que d’autres appellent à limiter le rôle propagateur des petits dans l’épidémie.
Les données actualisées de l’Assurance maladie ont révélé que la vaccination des 5 à 11 ans ne dépasse pas les 3%. Pour la tranche d’âge 12 à 17 ans, 74% d’entre eux ont reçu une double dose. Le vaccin pédiatrique de Pfizer, contenant le tiers d’une dose adulte, est préconisé pour les mineurs. L’injection Comirnaty a, par ailleurs, reçu l’approbation de l’Agence nationale du médicament le 25 novembre dernier.
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