Le ministère de la Santé a suspendu la vente de la poudre à inhaler Sniffy "pour une durée d’un an". Ce produit est connu pour ses effets énergisants alors que sa méthode de consommation est similaire à celle de la cocaïne. L’arrêté a été publié le samedi 27 juillet au Journal officiel.
L’arrêté indique que la commercialisation de la poudre Sniffy est "suspendue pour une durée d’un an". Un produit "sous forme de poudre contenant des substances actives ayant un effet stimulant sur le corps et, en particulier, sur le système nerveux". L’arrêté rappelle que la poudre se consomme par voie intranasale et entretient "une confusion avec la consommation de stupéfiants", rapportent les médias français comme 20 Minutes. La France, ayant notifié son projet d’interdiction à la Commission européenne le 3 juin, a reçu une réponse positive.
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L’arrêté signé par Catherine Vautrin, Frédéric Valletoux, Marc Fesneau et Olivia Grégoire repose sur un article du Code de la consommation permettant la suspension de produits en cas de danger grave ou immédiat. Le ministre délégué à la Santé a affirmé avoir tenu sa promesse d’interdire ce produit pour lutter contre la banalisation des substances stupéfiantes et protéger les jeunes générations. Catherine Vautri, elle, a exprimé ses préoccupations sur l’addiction et le lien avec des produits illicites. Promu comme "poudre à sniffer", Sniffy était vendu en ligne et chez certains buralistes, provoquant l’indignation des syndicats et spécialistes des addictions.
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