Selon le gestionnaire du réseau de haute et très haute tension, RTE, la France dispose d’un solde net d’exportation d’électricité de 1,4 térawattheure (TWh).
Cette bonne nouvelle permet d’oublier les mauvais souvenirs de l’année 2022 où l’Hexagone a dû recourir à des importations massives d’électricité depuis l’Espagne ou l’Allemagne. Pour la première fois depuis des mois, la France est de nouveau importatrice d’électricité. "Depuis le 1er janvier, le solde net d’exportation d’électricité s’élève à 1,4 térawattheure (TWh)", a indiqué mardi le gestionnaire du réseau de haute et très haute tension, RTE sur le récit du journal Le Figaro. Ce solde disponible est l’équivalent de la puissance consommée annuellement par 450 000 foyers.
Plusieurs facteurs ont permis à la France d’exporter à nouveau son énergie. A part la douceur hivernale qui évite de pousser le chauffage, le retour d’une importante production nucléaire a été constaté. Par ailleurs, les vents permettent une meilleure production éolienne. La preuve de cette détente sur le système électrique en France, EDF a mis à l’arrêt jusqu’à dix réacteurs "juste avant Noël". Ce qui a permis au groupe d’économiser du combustible et d’optimiser sa production.
L’année 2022 sera inscrite dans les annales. Pour la première fois en 42 ans, la France n’a pas assuré l’importation d’électricité sur toute l’année. Historiquement premier pays exportateur d’électricité en Europe, l’Hexagone était contraint d’en importer depuis l’Espagne, l’Allemagne ou le Royaume-Uni pour éviter les coupures. L’an dernier, les maintenances programmées, mais prolongées, sur des réacteurs ont entraîné un manque de disponibilité inédit du parc nucléaire. De plus, les stocks hydrauliques (les barrages), qui ont souffert de la sécheresse, ne pouvaient pas assurer la relève.
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