La France jugée en retard dans son adaptation au changement climatique malgré des progrès

Insuffisants

Corinne Le Quéré, présidente du HCC, a souligné lors d’une conférence de presse l’importance cruciale d’une action climatique efficace pour protéger enfants, ménages et entreprises. Malgré des progrès notables, elle estime que les efforts d’adaptation restent insuffisants face aux vulnérabilités persistantes. La France a récemment connu la deuxième année la plus chaude de son histoire, marquée par des épisodes sévères de sécheresse, d’incendies, de canicules, d’orages violents et d’inondations. Sous Gabriel Attal, le gouvernement travaillait sur le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-3), anticipant un réchauffement de 4 °C d’ici la fin du siècle en France, bien au-dessus des 1,7 °C actuels. Cependant, le processus de consultation du PNACC-3 a été retardé, en attendant les résultats des élections législatives de juin-juillet, rapportent les médias francophones comme France 24. Le HCC presse de finaliser ces plans rapidement pour offrir une visibilité nécessaire à une action cohérente à long terme.

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Pas de critiques envers la politique

Le gouvernement assure que les contours des feuilles de route sur l’énergie et la neutralité carbone sont déjà définis, bien que non encore formalisés juridiquement. Concernant le plan d’adaptation, il est prêt à être mis en œuvre, selon les déclarations officielles. Malgré le retard induit par la dissolution, le Haut conseil pour le climat (HCC), organisme indépendant, refuse de commenter la situation politique actuelle. Sa première mandature, débutée en 2018 sous la présidence d’Emmanuel Macron, s’achève le 24 juin, avec l’annonce attendue d’une nouvelle mandature et le renouvellement partiel de ses membres. L’exécutif insiste sur l’importance du rôle continu du HCC, jugé essentiel pour l’avenir.

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