Pour interdire les violences éducatives ordinaires, l’Assemblée nationale a voté jeudi soir l’interdiction des fessées ou des gifles.
La proposition de loi du groupe MoDem sur l’interdiction des "violences éducatives ordinaires" a été adoptée en première lecture devant l’Assemblée nationale dans la nuit de jeudi à vendredi. D’après les informations rapportées par 20 Minutes, elle a obtenu 51 voix contre 1 et trois abstentions.
Le texte vise à inscrire dans le Code civil, lu durant les mariages, que "l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques."
Le texte de MoDem a eu l’appui des élus LREM et de trois élus de gauche. À la suite de vifs débats, l’UDI-Agir s’est finalement ralliée à la proposition. À la différence du groupe Libertés et Territoires qui s’est partagé entre abstentions et votes "POUR".
Du côté de LR, Raphaël Schellenberger s’est abstenu. Il a indiqué que le texte n’est que symbole et communication. Emmanuelle Ménard, d’extrême-droite, a voté "CONTRE". Selon l’élue, cette proposition vienne amputer les prérogatives des parents.
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