En France, 53 % des citoyens sont touchés par ce phénomène. Terrorisme, guerre, crise économique, catastrophe naturelle, etc, sont à l’origine de ce fléau.
Cette cascade d’informations anxiogènes engendre une pression mentale accablante pour tout le monde. Certains vont jusqu’à développer des stratégies de retrait, désactivant par exemple les notifications d’actualités, pour préserver leur tranquillité d’esprit.
Trop d’informations angoissantes perturbent leur équilibre psychologique. Ce mal-être, caractérisé par un ressenti d’oppression, d’anxiété et d’épuisement, est appelé : “infobésité” ou “fatigue informationnelle”. La société est submergée par un flux constant d’informations alarmantes qui touchent leur santé mentale. C’est ainsi que cette inondation médiatique laisse des cicatrices psychologiques profondes chez des individus vulnérables. Avec un rythme plus effréné, le poids émotionnel de cette avalanche de contenus stressants s’alourdit. Selon le Dr Rapoport-Hubschman : "Quand on consomme des infos anxiogènes, on arrête de respirer, on a des tensions musculaires, on peut avoir des problèmes d’insomnie".
Plus les gens sont moins informés, plus ils se sentent heureux. Lorsque les mauvaises nouvelles circulent, les Français déploient diverses stratégies pour se protéger. Parmi un groupe d’étudiants, l’un d’entre eux admet que : “C’est de l’anxiété par rapport à toutes les horreurs qu’on peut voir, qui sont publiées tout le temps, en permanence”. Pour résoudre ce dilemme, certaines personnes ont décidé de désactiver les notifications d’actualité sur leurs appareils. Cette démarche peut atténuer l’effet des informations négatives sur le cerveau. Certains préfèrent réduire leur temps d’exposition aux médias, tandis que d’autres choisissent des sources d’information plus positives. L’objectif est d’établir un contexte médiatique favorable au bien-être mental.