La députée LREM Aurore Bergé a qualifié le rappeur Médine de "rappeur islamiste" tout en l’accusant d’avoir lancé un "appel au meurtre".
Interviewé par Mediapart, le rappeur Médine a annoncé, dans un article publié mardi 23 février, qu’il a décidé de porter plainte contre la députée LREM, Aurore Bergé. L’élue n’a pas été tendre avec l’artiste en le qualifiant de "rappeur islamiste" qui proclamait qu’il "fallait tuer des laïcards". Toujours selon la députée, l’artiste a aussi formulé "un appel au meurtre".
Ce n’est pas la première fois que Médine est ainsi la cible de personnalités politiques. En 2018, il a été accusé par la droite et l’extrême droite pour son adhésion au fondamentalisme islamiste par le biais de ses morceaux tels que Don’t Laïk ou Jihad.
"Elle (Aurore Bergé) me colle une idéologie qui n’est, bien sûr, pas la mienne", a clamé Médine en guise de riposte face à ces accusations, rapporte Nouvelobs.com. Le rappeur a évoqué son titre Don’t Laïk en indiquant que la phrase citée par la députée est sortie de son contexte.
"Je lui demande de prouver que j’ai vraiment fait des appels au meurtre, que j’ai été dans quelque chose d’ambigu concernant cette idéologie mortifère. Ce qui est impossible", a encore lancé le rappeur. Dans la foulée, il réclame aussi des excuses publiques de la part de l’élue.
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