Ce sont des manipulateurs isolés qui se servent des réseaux sociaux pour répandre leur doctrine. Les confinements et l’addiction des Français à Internet ont facilité leurs tâches.
La pandémie de coronavirus a complètement chamboulé la vie de la population dans le monde. Dans le cadre de la lutte contre la propagation de ce virus, le confinement était jugé nécessaire. Durant cette période, les Français ont passé beaucoup plus de temps sur Internet pour des recherches sur la santé et le bien-être.
Cette crise sanitaire a favorisé l’apparition des gourous et autres charlatans, car le monde se tournait davantage sur les réseaux sociaux pour compenser l’isolement. Les gourous 2.0, qui sont des manipulateurs isolés, ont profité de la situation pour répandre leur doctrine.
La Miviludes, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, a fait état d’une hausse des signalements durant la crise du coronavirus. "On a malheureusement des gens qui utilisent les vulnérabilités en termes de santé… et la crise sanitaire a contribué à ça", a déploré Sonia Backès, secrétaire d’État à la Citoyenneté, citée par RTL.
Ces mouvements sectaires sont surtout structurés autour de trois idées, note Europe 1. D’abord, ils disent que l’approche de la médecine scientifique ne prend pas en compte l’être humain dans toute sa dimension. Ils prétendent également que la santé publique est aux mains de lobbys pharmaceutiques. Enfin, pour eux, toutes les solutions sont en soi ou dans la nature.