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Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin est accusé par Sophie Patterson-Spatz, aujourd’hui âgée de 50 ans, de harcèlement sexuel, d’abus de confiance et de viol. Les faits auraient été commis en 2009.
La cour d’appel de Paris a prononcé son verdict, ce mardi matin. Un non-lieu a été annoncé en faveur de Gérald Darmanin dans l’affaire des accusations de viol à son encontre. Avant cette décision, le parquet a classé l’enquête deux fois. En parallèle, le locataire de la place Beauvau a déposé plainte pour dénonciation calomnieuse contre son accusatrice. Dans cette affaire, Sophie Patterson-Spatz accuse le ministre de harcèlement sexuel, d’abus de confiance et de viol depuis 2017, pour des faits qui se seraient déroulés en 2009. La plaignante a fait appel après un premier non-lieu prononcé en juillet dernier, rapporte Le Parisien.
Sophie Patterson-Spatz, aujourd’hui âgée de 50 ans, a raconté que Gérald Darmanin qui était alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP lui aurait fait une promesse. Le ministre lui aurait proposé son soutien pour faire réviser une condamnation en échange d’une relation sexuelle. Chose qu’elle aurait accepté de faire. Un échange de SMS clé pour le dossier s’en suivait. La plaignante l’accuse d’avoir "abusé de sa position", le ministre l’a reconnu. Finalement, après la nomination de Gérald Darmanin comme ministre de l’Action et des Comptes publics, elle a réétudié ces faits et avait déposé plainte.
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