Les autorités françaises accusent Hassan Iquioussen d’avoir lancé des appels à la haine et à la violence visant la communauté juive.
Ce jeudi 4 août, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a rejeté la demande de suspension de la mesure d’expulsion de Hassan Iquioussen vers le Maroc
La Cour rejette la demande de suspension de la mesure d’expulsion de M. Iquioussen vers le Marochttps://t.co/tB4UkyRg8K#ECHR #CEDH #ECHRpress pic.twitter.com/qY0dKplD2P
— ECHR CEDH (@ECHR_CEDH) August 4, 2022
Selon la CEDH, Gérald Darmanin a pris deux arrêtés. L’un concerne l’expulsion de l’imam qui officiait en France, lui retirant ainsi son titre de séjour. Quant à l’autre, il désigne le Maroc comme le pays de destinations. "En raison de la gravité de la menace pour l’ordre public, le ministre estimait qu’il n’était pas porté une atteinte disproportionnée à son droit à une vie familiale", a-t-elle fait savoir.
Ce prédicateur tient depuis des années un discours haineux à l’encontre des valeurs de la France, contraire à nos principes de laïcité et d’égalité entre les femmes et les hommes. Il sera expulsé du territoire français.https://t.co/tAEPWsayWt
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) July 28, 2022
La semaine dernière, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé l’expulsion de ce prédicateur accusé d’avoir lancé des appels à la violence et à la haine contre la communauté juive. Mercredi 3 août, Hassan Iquioussen a saisi la CEDH au titre de l’article 39 ordonnant aux États des mesures provisoires quand les requérants sont exposés à un risque réel de dommages irréparables.
Au micro de Cnews, ce jeudi, le ministre de l’Intérieur a justifié l’expulsion de cet imam jugeant qu’il avait tenu des propos antisémites, homophobes, xénophobes et ouvertement anti-femmes. "Il n’a rien à faire sur le sol national", a insisté Gérald Darmanin.