Hier, la bactérie Escherichia Coli qui sévit en Europe a été identifiée comme étant une souche "très rare". Cette bactérie tueuse résiste aux antibiotiques et a déjà contaminé 1500 personnes en Europe. Jamais observée en situation épidémique, cette bactérie mutante a provoqué la mort de 18 personnes en Europe, presque toutes en Allemagne.
Les recherches se poursuivent avec intensité pour combattre la bactérie Escherichia Coli qui déjà tué 18 personnes en Europe. L’Organisation Mondiale de la Santé a indiqué que cette souche n’a « jamais été vue dans une épidémie auparavant ».
Même si la fiche d’identité de cette bactérie tueuse dite "mutante" est désormais établie, aucun expert n’est en mesure d’indiquer pas d’où elle vient, ni comment combattre efficacement sa propagation.
A l’origine d’une flambée épidémique meurtrière en Allemagne, Escherichia Coli est une "nouvelle souche bactérienne hautement toxique". Hier, le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (ECDC) a confirmé ses caractéristiques tout en précisant que ce type de bactérie est très rare.
A l’issue d’un séquençage du génome réalisé avec une société chinoise, une équipe de chercheurs de Hambourg a parlé "d’une « nouvelle souche » particulièrement agressive et résistante à toute une batterie d’antibiotiques".
Dans ce contexte, cette bactérie continue de tuer en Europe. Jeudi 2 juin, les hôpitaux allemands faisaient face à environ 2.000 cas et les difficultés persistent pour trouver un traitement adéquat.
"La consommation de légumes est toujours en berne en Europe, mais, depuis que les concombres espagnols ont été innocentés mardi 31 mai, le vecteur de transmission reste inconnu" précise le site 20minutes.fr . Avant de préciser que ce sont les crudités, consommées en grande quantité en cette saison, les fruits, mais aussi la viande qui sont dans la ligne de mire des scientifiques.
"Les recherches se poursuivent avec de nouveaux outils. L’Institut fédéral allemand pour l’évaluation des risques (BFR) a mis au point un nouveau test, en coopération avec des chercheurs français de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (Anses), pour détecter la bactérie dans les aliments".
Pour rappel, "la maladie se manifeste par des hémorragies du système digestif et, dans les cas les plus graves, par des troubles rénaux (syndrome hémolytique et urémique, SHU)".