L’institution déconseille l’utilisation de ces applications dans certains secteurs. Elles présenteraient un risque sur l’hébergement des données personnelles.
Depuis le début de la crise sanitaire liée au coronavirus, les applications telles que Teams et Zoom sont fortement plébiscitées. La commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) s’inquiète d’une absence de sécurité des données pour l’enseignement supérieur et la recherche française.
Durant le confinement, de nombreuses entreprises se sont servies de ces applications pour les réunions en tout genre. Mais les grandes écoles et les universités s’interrogent sur leur utilité pour certains secteurs, notamment les plus sensibles. Elles craignent que, via ces outils, les données échangées ne soient récupérées par un pays tiers.
En 2018, une loi américaine permet aux autorités d’obtenir des informations stockées sur les serveurs des opérateurs télécoms et des fournisseurs de services américains basés sur le Cloud. Elle s’oppose à la souveraineté européenne sur la protection des données, poussant ainsi la CNIL à s’inquiéter sur le partage des données sensibles de la recherche française.
Les logiciels Teams et Zoom sont inquiétants. En effet, ils demandent beaucoup de renseignements personnels lors de l’inscription. Par ailleurs, les interrogations fusent sur le règlement européen concernant les dérives.
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